Fin 2018, j’ai la sensation que j’ai besoin d’un nouveau défi.
Je viens d’être père pour la 2ème fois, je réside dans la ville où j’ai toujours voulu habiter auprès de mon très cher GR34, tout va bien. Et pourtant j’ai un vide.
Il me manque le goût de la compétition, l’odeur de l’objectif, la vue de nouveaux horizons, la soif de rencontres et d’échanges.
Un de mes amis vient de terminer la Diagonale des Fous, une course qui m’intrigue, en rapportant une expérience incroyable.
C’est décidé, je la ferai d’ici une dizaine d’année. Je commencerai par un premier marathon en 2019, moi qui n’ai jamais dépassé les 20 ‘bornes’.
Puis un samedi, en parcourant les diverses courses proposées en Bretagne fin 2018, je tombe sur une épreuve nature ‘un trail’ de 54km, le Grand Menestrail.
‘Une balade, certes un peu longue, mais sympa dans les sous-bois‘ me dis-je ‘J’aurai un peu d’avance sur mon défi de 42km prévu l’an prochain‘.
Ce fut dur, très dur, mais également un déclic.
Un an plus tard, après une saison que je n’aurai jamais pu imaginer, je décroche un billet pour la Diagonale des Fous en terminant 5ème du Ouest Trail Tour.
Fin 2019 je décide de revenir sur l’évènement du Menestrail, lieu de départ de cette belle histoire, mais sur le format ultra cette fois (104km), mon premier. Une 3ème place m’attendra cette journée baptisée très justement ‘A hard day’. J’étais maintenant prêt à affronter l’île instense.
Quelques années après un coup de tête, je franchirai la fameuse ligne du stade de la Redoute. Le petit rêveur breton est devenu un grand fou de la Réunion et a soif de nouvelles aventures, qu’elles soient sportives ou graphiques.